Maxime Gandon Maxime Gandon

Raid de l’Isard, entre Terre et Mer

 
 
 

Il y a quelques aventures qui vous restent en tête, celles qui vous font relativiser la petitesse de nos chaires en comparaison de l’immensité de ce qui nous entoure, transcendant le quotidien… Les Pyrénées Espagnoles par leur diversité en font partie, chaque jour est une couleur, un sentiment, une histoire différente, une immensité qui n’en finit pas d’un bout à l’autre jusqu’à s’effacer vers l’Océan.

Seul le temps nous manque pour apprécier correctement ces espaces, c’est à allure relativement soutenue que nous progressons le long des 1300kms et des 16’000m de dénivelé combinés qui nous séparent de Perpignan à Biarritz…

Au départ de Belgique avec Augustin et son Pajero 2 fraichement terminé après 3 week-end de travail à cette fameuse allure, nous emboîtons le pas un Vendredi soir pour amorcer la descente, l’occasion de se mettre en place, et de roder un peu notre organisation, ainsi découvrir par la même occasion nos Autohome Overzone respective…

C’est au détour d’un chemin vers Thionville que nous passerons notre première nuit, sans s’étaler pour ne pas perdre de temps le lendemain avec quelques 930kms restant… Il nous reste qu’à ranger au petit matin pour remboîter la bretelle de l’A31 et passer la 5ème pour descendre en direction l’Étang de Salses… C’est après une dizaines d’heures et le démontage de mon arbre de transmission qui avait la tremblote que nous arriverons sur place… Le temps de récupérer Clément, qui lui aussi fera partie de l’équipage, l’occasion de le briefer sur les jours qui nous attendent…

Une fois arrivé c’est une soirée assez improbable qui nous attend, le temps d’en profiter pour fêter mon 29ème anniversaire entourer de ma famille et d’amis, face à un étang lisse comme de l’huile avec quantités de reflets pour accompagner cette soirée… Puis c’est un petit déjeuner face à la Méditerranée qui nous attend, l’occasion de faire un peu de mécanique et de remonter ce fameux arbre de transmission avant, modifier deux trois éléments de confort pour enfin décoller en direction de chez Clément entre mer et étang pour récupérer le reste du matos…

Allez clefs dans les contacts et cap sur les Pyrénées avec une petite coupure de parcours en direction des Angles pour profiter de la fin de journée et se reposer de la veille… On arrivera vers 16h30 sur zone pour déplier le matériel, avec un petit souvenir de l’hiver dernier où la Jeep prenait pose au même endroit sous une épaisse couche de neige, l’occasion d’observer les différences entre la fin de l’été et l’hiver…

Tout est calme, seules quelques cloches de vaches viennent briser ce silence, tout est paisible, il est temps de profiter d’un apéro bien mérité qui donnera l’occasion de sortir la tonnelle d’Augustin, qui nous sauvera la majorité de nos bivouacs tant le temps fut compliqué en fin de journée… On profitera également de la qualité des tentes Autohome qui malgré une grosse pluie nous laissera totalement au sec et sans effet de flap, un vrai régal…

 
 

Le lendemain on se réveille entouré de vaches en transhumance, elles nous laisseront place pour profiter du café matinal avec de commencer à plier le camp, une fois les tentes (plus ou moins) sèches… Un petit coup d’oeil sur les niveaux après 1300kms passés, et le premier gros trajet du Pajero d’Augustin depuis la remise en route… On rajoutera une pointe d’huile histoire de…

On passe au 3ème jour, direction Formiguères, pour se diriger vers l’Espagne en direction de Puigcerda pour enfin se diriger vers le Pic Negre, ça promet d’être fameux, et on ne sera franchement pas déçu. Une bonne partie de la journée nous serons hors des sentiers battus, l’occasion d’admirer les paysage s’enchevêtrant les uns dans les autres, et d’observer une multitude de couleurs, et de matières. Avec pour seul rencontre un Range Rover passant par là, le reste nous serons seuls perdus à travers pistes… Les kilomètres s’enchainent, notre bonheur aussi, les cartes mémoires fondent comme neige au soleil, c’est un plaisir, vraiment…

Pour le Pic Negre ça s’est un peu compliqué, la piste initialement prévue a été fraichement barrée probablement dû à l’afflux touristique annuel, c’est donc un demi-tour forcé… C’est en redescendant au village que nous trouvons des locaux sur la placette centrale, qui nous proposent des itinéraires alternatifs pour récupérer le Pic, on note tout ce qui est possible de noter, et nous reprenons notre chemin, l’occasion de remplir les réservoirs d’eau et de carburant qui commencent à crier famine au village voisin…

Une fois redescendus sur la N-260 on tente une autre approche qui s’avérera également infructueuse à quelques centaines de mètres du massif, malheureusement le soleil commence a décliner… C’est le moment de faire le point, d’autant que le temps se gâte sérieusement et des orages costauds sont annoncés pour la nuit… On va devoir rester raisonnable et monter le campement sur un replat. La fatigue se fait sentir et des modifications du tracés sont à faire… On aura perdu une grosse demi-journée dans l’affaire, mais c’est les aléas du voyage, et le coin bivouac est sympa comme tout…

Les orages annoncés n’ont pas fait semblant, on s’est pris un bon paquet de flotte, la tonnelle a encore sauvé la soirée… La chance est avec nous au petit matin avec des éclaircies qui permettent de sécher les Overzone pour ne pas replier le matos détrempé… La Bialetti tourne à plein régime pendant qu’on range notre bivouac, aujourd’hui c’est sûr ce sera Pic Negre !

On se met en piste pour rebrousser chemin et prendre la piste à une autre intersection, on grimpe pendant une bonne heure et demi l’altimètre défile, quelques petites pauses pour rafraichir l’équipage et voir quelques copines…

 
 

Et là arrivé sur le haut du plateau c’est une vraie aire de jeu qui s’ouvrent à nous, avec une magnifique flaque bien rempli et les traces ne laissant aucun doute sur l’utilisation de cette petite baignoire… Et comme des enfants, ont ne peut résister à aller s’y jeter dedans…

L’occasion pour moi de voir que malgré mes AllTerrain mon Grand Cherokee se débrouille pas si mal sur du gras…

Allez il est temps de tracer la piste pour continuer notre ascension… Une fois l’enchevêtrement d’épingles passé, nous arrivons au Col de Pimés notre carrefour entre le Pic Negre et Andorre la Vieille, évidemment de nouveau une belle piscine, l’un d’entre nous y laissera sa calandre, et je vous donne un indice, ce n’est pas moi…

 
 

Comme toute bonne réparation qui se respecte, Augustin se munit d’un simple tournevis et de colsons et d’un paquet de bonne humeur, afin de réparer durablement cette calandre récalcitrante… Bon en vrai, ça a fonctionné nickel, à ce jour la calandre tient toujours…

Tant mieux, parce que de la piste accidentée on va en avoir pour un paquet de kilomètres encore…

 
 

Bon c’est pas tout, mais faudrait qu’on passe au Pic Negre depuis le temps que je vous en parle…

Après avoir regardé les divers Discovery, Defender, Ranger, Wrangler et compagnie, on s’engage maintenant dans la montée, et là ça grimpe, On monte lentement mais sûrement, on ne se rend pas bien compte, mais pour que ça rame en 1er courte il faut un sacré pourcentage… Le drone nous permettra de mieux nous rendre compte de l’angle de la pente, même si mal accès cela donne une idée… Plus que quelques kilomètres pour commencer à admirer l’immensité du Paysage…

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Un truc qu’on a remarqué depuis ces quelques jours de voyage, c’est la diversité de couleurs, et là c’est flagrant on aurait presque des visions d’Island avec un sol totalement noir, c’est déroutant, et captivant, toutes les couleurs ressortent de plus belle…

On sera resté plus ou moins 4h là haut, et on a vraiment eu du mal à en partir, c’était magnifique, on se sent petit, cela fait relativiser sur ce qui nous entoure. Un sentiment de réelle liberté est bien présent, mêlé à l’excitation du reste à découvrir… Il est temps de partir, et de descendre en direction d’Andorre avec des freins plus que bouillant une fois arrivés en bas… Pour ensuite remonter vers le Coll de Cabús et repasser côté Espagnol et il est surtout temps de penser à se stopper pour la journée…

Décision est prise de se poser juste après le col, avant le village de Tor, à côté d’un magnifique a-pic rocheux, le tout accompagné de vaches et chèvres et quelques chevaux en liberté… La tonnelle est de nouveau de sortie, la pluie nous accompagne et le vent aussi, quelques lestes seront mis autour pour éviter de la retrouver en contrebas… Bon il est temps maintenant de se restaurer et de se doucher… La journée a été pas mal mouvementée et pleine d’émotions…

Ah et tiens je vous le donne dans le mille encore une fois, on s’est encore pris une sacrée châtaigne cette nuit ci… Une pluie battante toute la nuit, et beaucoup de vent, au point de bien sentir les véhicules bouger, au début ça surprend… Et évidement comme d’hab’ le matin est doux et ensoleillé… Pile ce qui faut pour bien apprécier un café avec vue sur montagne… Ce lieu avait vraiment une atmosphère particuliere, on était acculé de toute part par les montagnes, les blocs de roches noirs  aux reflets rougis par les dépôts de fer provenant du ruissellement de l’eau cela donnait une dimension et une âme singulière à ce lieu.

Ah ben tiens, je vous le donne dans le mile, j’ai perdu ma plaque d’immatriculation avant… Donc demain ce sera mission recherche de plaque en Espagne, et c’est pas gagné…

En voiture, on redescend sur Tor pour rattraper un itinéraire routier dans le fond de valais, on enchaine les lacets en longeant la Noguera de Vallferrera jusqu’à Llavorsí, on a pas mal de trajet routier la matinée, jusqu’à Baqueira qui se situe dans le Val d’Aran. On a malheureusement coupé une partie du trajet du fait du calendrier qui défile, on est pas en avance sur ce dernier, et il n’est pas extensible malheureusement…

Ce trajet nous offre malgré tout une paysage à couper le souffle à chaque virage, chaque montagne donnant lieux à un plan différent. Force est de constater que de nouveau nous sommes bien peu de chose.

La fin de journée sera très roulante avec une bonne partie de piste…

On continuera encore notre trajet jusqu’à Aneto la fatigue nous prend et on se trouve sur une section très routière, ne trouvant pas de bivouac digne de ce nom on se posera dans un abord de champs au dessus d’une rivière, pas de vue majestueuse ouverte, mais un fond de vallée bercé par le bruit de la rivière, et un temps clément qui nous permettra une petite liberté d’une soirée sans tonnelle malgré tout… Avec une douche chaude et une belle nuit de sommeil, demain promet d’avoir un bivouac grandiose, le plus impressionnant de la semaine…

Le matin, la cinématique de rangement commence à être vraiment bien rodé, tout se goupille bien… Nous voila maintenant repartis sur la route, en alternance entre piste et goudron, village et nature… On va en direction plein Est vers Broto pour se préparer au prochain spot, quelques petites pauses, remplissage du carburant, de notre eau potable et de douche, mais également de refaire ma plaque d’immatriculation, et là ça coince, car personne en Espagne ne veut ou peut faire des plaques Françaises, donc j’ai pas le choix que de bricoler une plaque avec un plexi et du scotch ce qui me vaudra un magnifique PV de 135€ lors de la remontée vers la Belgique le Dimanche…

Bon avec tout ça on continue à manger des kilomètres et d’avancer sur l’itinéraire, ça va pas se faire tout seul hein…

 
 

On commence maintenant à monter de nouveau en altitude pour terminer par emprunter des remontées de piste, après avoir croisé un premier lac, on continue pour monter encore plus haut, là les paysages deviennent grandioses. On passe passe tout juste les 1900m pour se retrouver en bas de deux pics à 2300m et 2750m d’altitude, on se sent tout petit, la lumière dessine les montagnes, et vu la météo clémente, on se dit que le coucher de soleil va être optimal, tout ça face à un lac rempli de couleur, l’origine glacière ajoute un bleu caractéristique…

Un calme caractéristique des zones montagneuses nous entoure ce qui accroit encore plus ce sentiment de petitesse face aux éléments, nous sommes insignifiants et simplement de passage, on est forcé de rester humble face à de tels spots… On profite de cette fin d’aprem pour s’installer de manière optimum pour profiter de cet espace…

Le soleil commence sérieusement à décliner, puis à passer derrière les massifs, on veillera un moment malgré le froid, ici peu de pollution lumineuse, on profite de ces condition pour shooter un peu, même si la date n’est pas idéale avec une lune bien présente… Petit regret quand on voit la magnificence du spot.

Malgré tout Clément arrivera à tirer partie du spot, et en traduire l’essence, et sa simplicité, sa magnificence…

La chose qu’on regrettera tout au long de ce petit périple est le manque de temps pour profiter de l’environnement qui nous entoure, les 8 jours paraissent courts, et nous aurions bien passé une nuit de plus dans un ou deux spot pour profiter des rando’ présentent aux alentours… Le temps passe toujours trop vite dans des endroits pareils, ce sera peut être l’occasion de le refaire un de ces jours de manière plus poussée…

Qui sait…

Quoiqu’il en soit, on doit repartir et continuer notre route qui deviendra maintenant essentiellement routière, serpentant à travers les montagnes en direction des dernières nuits coté espagnole…

On replie donc notre campement et partons plein d’étoiles dans les yeux, direction Jaca pour refaire un plein nourriture et carburant…

On se met en route maintenant pour aller découvrir la Gare de Canfranc, une gare aux dimensions phénoménales, aussi grande que la gare parisienne de Saint Lazare, mais situéd à 1200m d’altitude. Cette gare fut mise en service en 1928, et dont les travaux furent commencés en 1922… Elle n'eut jamais le succès escompté et tomba en désuétude, jusqu’à sa rénovation… Malheureusement on sera super déçus pour le côté photo, c’est un lieu assez touristique, et pas grand chose n’est visible actuellement avec la rénovation en court… Peut-être que cela ne valait pas le détour, on vous laissera en juger par vous même si l’occasion se présente à vous…

Il est temps maintenant de redescendre en direction de notre prochain spot, par une alternance de piste et section routière, vers Hecho.

C’est vers 16h que nous arriverons au prochain spot, après une longue route serpentant au fond des gorges longeant la Río Aragón Subordán, quelques Van sont présent également avec pas mal de nationalité, l’occasion de discuter avec les propriétaires, une petite après midi sympa en bord de rivière, on profite de nos derniers instants avant le retour à la civilisation le lendemain…

La nuit elle sera pluvieuse avec des grosses averses (de nouveau)…

Au petit matin on se réveille dans la brume, l’occasion de shooter un magnifique Transporteur de troisième génération arrivé au cour de la nuit…

 
 

C’est dans cette ambiance particulière que nous reprenons la route après un café sous la pluie au camping croisé un peu plus en aval… L’itinéraire initial est maintenant terminé, Waze reprend du service avec comme direction Biarritz, aujourd’hui ce sera pluie en entrée, en plat et en dessert, tout au long de notre trajet on se prendra des trombes d’eau…

C’est au détour de quelques virages que nous découvrons l’Embalse de Yesa, une retenue d’eau à 490m d’altitude… Les couleurs y sont magnifiques, une alternance de bleu, de noir, avec une vue dégagée

De nombreux Van sont installés, quelques pécheurs et la pluie ne les a pas aidés, pas mal sont bloqués par la glaise et quelques locaux usent de leur sangles pour les sortir… On décide de descendre pour prendre quelques clichés, malheureusement pour nous les températures de batterie des drones sont trop faibles pour les faire décoller, ces dernières devant être à la température de 25°C pour être fonctionnelles, une belle déception tant cela aurait donné de sacrées vues…

La glaise est sacrément collante comme tu peux l’observer, je reste malgré tout étonné des Yokohama qui encore une fois me sortent sans soucis de là, malgré leur usure, et leur orientation AllTerrain…

Bon ben il n’y a plus qu’à remonter pour repartir, cette petite parenthèse nous aura bien amusés… Et c’est l’occasion de faire quelques petits croisement sde pont à la remontée avec les biellettes JKS déconnectées…

 
 

On part maintenant en direction Biarritz et plus précisément chez Deus un shop qu’on affectionne particulièrement… Quelques petites heures d’Autoroute pour arriver sur place et profiter du Shop…

Le temps lui s’éclaircit finalement, nous permettant d’apprécier un peu plus l’Océan Atlantique et se faire une petite terrasse dans le centre… les heures passent et on cherche un spot pour la nuit avant de remonter en Belgique…

Ce n’est pas une chose facile dans la région qui est surpeuplée l’été, surtout avec les abus de certains campeurs… On décide de remonter au Nord pour trouver un endroit intimiste face Lac, pour profiter de notre dernière soirée, sous la tonnelle encore une fois…

Au petit matin, on entend pas mal de bécanes, poignées grandes ouvertes, après le petit déjeuner on décide d’aller voir ce qui se déroule… Et là on découvre une dune utilisée par pas mal de moto-cross, un cours est donné et un endroit est laissé pour compte sur le circuit, l’occasion de tenter de monter dans la sablière, des traces sont déjà présentes, on se décide à y monter, malgré le poids des bestiaux et une pression de pneus totalement inadaptée…

Vue la route d’hier on est remonté à la pression route de 2bar avec biellettes reconnectés…

Une petite victoire pour la Jeep qui encore une fois arrivera à monter sur le replat au dessus, tandis que le Pajero restera bloqué à la moitié, l’occasion de sortir la sangle kinetic pour le sortir sans mal… Il manque quelques chevaux, on va commencer à jeter un oeil à la pompe à injection et au Turbo pour lui faire prendre une peu plus de pêche et gagner en confort d’utilisation pour Augustin…

 
 

C’est ici que cette semaine s’achève, on est plein de souvenirs, les yeux qui pétillent, avec qu’une seule envie celle de repartir sur les pistes, encore plus loin, mieux équipé encore, et de développer encore une peu plus nos set up, ce trip nous aura permis de mettre le doigt sur quelques améliorations pour pousser un peu plus le confort et optimiser les aménagements choses qui seront revues au cours de l’année, mais également de pousser encore plus sur la vidéo et la photo pour les prochains épisodes…

En pleine recherche d’atelier pour avoir notre camp de base, nous sommes déjà en pleine préparation du Maroc pour le Printemps 2022 avec plein d’idées en tête, l’occasion d’agrémenter la partie Atelier…

J’espère que cet article vous a plu, pensez toujours à respecter votre environnement, vos lieux de bivouac, et ramasser les crasses que les autres auraient éventuellement laissés et faites de nouvelles rencontres, ouvrez vous à ce qui vous entoure, c’est le meilleur conseil que je puisse vous donner… Je vous souhaite de merveilleux voyages, et de concrétiser vos rêves… Il ne me reste qu’à vous laisser à la galerie photo…

Je voulais remercier Clément Signoles pour ces clichés de qualité… Vous pouvez le retrouver sur son site : https://www.signolesclement.com, mais également sur Instagram : https://www.instagram.com/clementsignoles/. Photographe et certifié télépilote drone basé sur Perpignan, c’est un amoureux de l’exploration et des grands espaces saveur terre et mer, n’hésitez pas à le contacter pour vos projets, c’est un passionné d’Outdoor et d’Automobile, et surtout quelqu’un de motivé, avec pas mal de shoot à son actif, entre autres : Mammut, Audi, Fisherman’s Friend, Olympus, DS Automobile, Lafuma, We Van, Vaude Sport, Florette, Pic du Midi, Holzkern, Eden Campervans… !

Également merci à Augustin et à Agathe d’être venus sur ce petit périple, qui en annonce pas mal d’autres je l’espère !

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de la Vallée de l’Agly aux portes du Massif des Corbières

de la Vallée de l’Agly, au Massif des Corbières, deux jours sur les pistes de Saint-Paul-de-Fenouillet à Bugarach

On se retrouve aujourd’hui pour découvrir une petite partie de la vallée de l’Agly, et du massif des Corbières en se baladant au départ de Maury, vers Bugarach, l’occasion de s’organiser avec Clément, photographe pro deux jours de trip…

Pas mal de changements à signaler du côté de la Jeep, avec entre autres le test de la nouvelle galerie de toit ARB Base Rack, le support des MaxTrax, ainsi que les biellettes de barre stab’ avant déconnectables provenant de JKS Manufacturing… On commence à ressentir des avancées super intéressantes concernant le comportement sur piste… Un flex et un confort sur chemin défoncé en forte amélioration… Mon copilote Léo ne fera que valider cette info…

Aller il est temps de faire le plein de carburant avant de partir.

Côté cartographie, j’utilise pour tracer GPX Studio, que vous pourrez retrouver ici, c’est un logiciel libre d’accès en ligne, permettant de tracer facilement et d’exporter ça directement vers un GPS, ou logiciel GPS off-road en format GPX. Là côté lecteur et enregistreur, je passe sur Gaia GPS (que vous pourrez trouver ici) qui est pour moi une valeur sûre en matière de guidage et d’accessibilité, tout en restant gratuit (à ce jour…)

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Bref, au départ de Perpignan, on se met en route vers Maury, lieu de départ de l’itinéraire ainsi créé… La route se passe, au fil des kilomètres apparaissent les divers domaines viticoles de la région, une fois arrivé sur place, ce sera opération ravitaillement du pilote et du photographe pour la soirée…

Ne sachant pas encore où nous poserons les tentes, il faudra conserver un oeil vif la journée… Et surtout vu le temps que l’on a… Pluie éparse, vent par rafales… Un mois de Mai comme on les connait dans la région, généralement instable qui forcera de trouver un lieu abrité pour s’éviter une nuit compliquée…

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L’occasion de monter voir vers l’Ermitage Saint-Antoine de Galamus, les gorges sont magnifiques, mais malheureusement ce n’est pas ce que l’on recherche, l’itinéraire est uniquement routier, Clément en tirera un beau cliché, avec un ciel chargé et instable, ce cliché permettant de vous faire découvrir l’évolution de l’équipement avec la nouvelle galerie ARB Base Rack et sa barre LED Slimline équipé du porte MaxTrax…

Je ne charge pas plus la galerie, cette dernière va recevoir une tente de toit Autohome Overzone en 160cm prochainement, ainsi qu’un panneau solaire pour gagner en autonomie…

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Bon allez on décolle vers les pistes, va falloir dégonfler les 4 Yokohama en fin de vie, on passe de 2.1 à 1.3 bar pour gagner en confort et en adhérence, la baisse de pression permettant d’avoir un effet de ventouse/grippe plus présent… Il n’y a pas à dire, on se les gèle, mais je suis bien content d’avoir un ARB E-Z Tire Deflator histoire de gagner du temps au dégonflage… Cet élément permet en se vissant à la valve de sortir l’obus afin de dégonfler en valves libres simplement en tirant la soupape du dégonfleur…

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Bon on est juste après Saint-Paul-de-Fenouillet, on part en direction Prugnages par les pistes, l’occasion d’être dépaysé et se sentir seul sur ces chemins… Malgré le vent qui lui se fait bien sentir… Quelques accalmies vers Bugarach nous permettent d’apprécier un brin de soleil alors qu’on monte vers Bezu, le chemin est sympa, entre prés et sous bois…

Cela change radicalement des paysages Catalan habituels, la végétation est ici plus touffue, plus verte, on pourrait même se tromper avec un léger goût du Valais Suisse… Étonnant alors même que nous sommes à un peu plus d’une heure de route de Perpignan… Cela ouvre un prochain trip sur la découverte des Châteaux Cathares, chemin que nous croiserons régulièrement tout au long de ces deux journées…

On remarquera dans le Rétro, le copilote, Léo qui hume à pleins poumons le Massif des Corbières, le plaisir de l’Aventure, même aussi courte soit elle…

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Les heures passent, nous rapprochant de l’horaire de montage du bivouac pour la soirée, repérer un peu plus tôt avant Bugarach… Idéalement placé, loin de tout, et à l’abri du vent… Seule compagnie, une ancienne 203 tombée en rade que l’on trouvera déculassée, et vidée… Le capot rouillé jusqu’à la moelle et retourné dans l’herbe nous servira de base pour le feu… Le temps toujours instable, nous fera monter les tentes entre deux averses, pendant ce temps, Léo, reste sur le siège passager, à observer patiemment…

On s’installe et profite des derniers rayons de soleil suite à l’accalmie de cette fin de journée… Il est temps de s’occuper du feu, le bois humide n’aide pas vraiment à la tache, d’autant plus que cela fait quelques jours qu’il pleut de manière régulière, donc le bois est humide à coeur… Néanmoins on arrivera à lancer un foyer digne de ce nom qui nous servira jusqu’à tard dans la nuit…

Ce fut aussi l’occasion pour Clément de faire une Pause Longue avant d’aller dormir… La température tombera bien dans la nuit, mais on s’évitera la pluie, le vent reste présent malgré tout… Une bonne nuit de sommeil, et il sera temps de plier le campement demain pour décoller tranquillement direction Perpignan, d'autres aventures attendent Clément, ce qui l’oblige à partir vers 13h pour un autre Trip…

Allez la petite dernière juste avant de passer l’Agly… Refaire le monde, cela se fait à tout âge !

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Je voulais remercier Clément Signoles pour ces clichés de qualité… Vous pouvez le retrouver sur son site : https://www.signolesclement.com, mais également sur Instagram : https://www.instagram.com/clementsignoles/. Photographe et certifié télépilote drone basé sur Perpignan, c’est un amoureux de l’exploration et des grands espaces saveur terre et mer, n’hésitez pas à le contacter pour vos projets, c’est un passionné d’Outdoor et d’Automobile, et surtout quelqu’un de motivé, avec pas mal de shoot à son actif, entre autres : Mammut, Audi, Fisherman’s Friend, Olympus, DS Automobile, Lafuma, We Van, Vaude Sport, Florette, Pic du Midi, Holzkern, Eden Campervans… !

Allez je vous dis à la prochaine, il est temps (déjà) de refaire le plein et de remonter…

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Transpyrénéenne.

La Transpyrénéenne, un voyage magnifique, et une ode à la liberté.

Panta de Boadella

Panta de Boadella

La Transpyrénéenne.

C’est en Octobre 2019 que se dessine le départ pour la traversée des Pyrénées, ce voyage entre la France et l'Espagne augure un magnifique parcours par les crêtes en direction de la côte Atlantique.

C’est une découverte pour le Discovery 4 de 2015, car ce sera son premier voyage, chaussé de AT léger, le parcours a été fait en fonction de cette contrainte, il se révèlera efficace et d’un confort royal…

Toujours fidèle à mon Grand Cherokee de 1996, c’est une phase test suite à l’aménagement intérieur / extérieur fraichement terminé, c’est le moment de voir si tout est cohérent et si certains éléments doivent être modifiés à l’avenir…

Une fois les véhicules chargés, nous partons de Banyuls-sur-mer pour une dizaine de jours jusqu’à Hendaye.

Nous prenons donc la route en direction de la Jonquere via le col de Banyuls pour faire les pleins de carburant avant de continuer l’itinéraire, ce sera 190l pour moi et 80l pour lui...

La montée en altitude sur la Frontière France-Espagne se révèle magnifique, les routes et les pistes serpentent, chaque épingle est un plaisir pour les yeux, un arrêt pour préparer le bivouac du soir et nous continuons notre chemin à un rythme relatif, entre arrêt contemplatif, et prise de vues … 

Et arrive l’heure de monter le camp sur la section de piste entre Setcases et Espinavell dans les hauteurs  de Mollo, l’occasion de faire bivouaquer, face aux montagnes, dans un silence très appréciable…

Piste entre Setcases et Espinavell.

Piste entre Setcases et Espinavell.

Le réveil est doux, l’occasion de voir et d’apprécier ce qui nous entourait.

On replie les sacs de couchage, profitons de l’occasion pour ramasser quelques déchets laissés auparavant. Contact, et nous voila repartis en direction de l’Andorre, pour gravir le Pic Negre… Le Spot est sympa pour de la prise de vue, l’occasion de shooter les deux véhicules… 

Nous continuons cette piste magnifique, des kilomètres de piste, avec une alternance d’Altitude, ce qui a tendance à faire chauffer le V8 du Grand Cherokee avec la surcharge pondérale qu’il a pris, on réfléchira plus tard à un upgrade du refroidissement… le Discovery lui se porte bien, il enchaine sans soucis, dans un confort royal grâce à ses suspensions pneumatiques et malgré ses tailles de jantes… Pas de section compliquée, on déroule les kilomètres, l’appareil photo à portée de main…

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Au delà de la chauffe, c’est le bruit qui se fait entendre, le V8 est flatteur, mais ça commence à faire un sacré baroufe…

Un arrêt s'impose, encore une occasion à ne pas manquer de prendre quelques photos, sortir le petit Loup et d’attendre le Discovery.

Constatation faite, c’est le silencieux qui est cassé, littéralement éventré sur le tube d’entrée… Un autre point négatif, les vibrations ont cassé un tube du porte-roue. La roue va prendre place sur le toit… Pour l’échappement, ça malheureusement, faudra faire avec…

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On remarquera que ça grimpe... Mais c’est le pied total, un sentiment de liberté se dégage, les soucis passent en second plan, nous continuons de profiter… Mais ce ne sera que de courte durée, la chance ne sera vraiment pas avec nous…

C’est le Discovery 4 qui assènera le coup final avec un défaut de suspension, une problème de câblage interne au compresseur, et des soucis d’électrovanne arrière, nous obligera à terminer aux portes de l’Andorre et de rentrer par la route, à faible allure.

C’est avec amertume que nous devons rentrer, mais cela nous a motivé de remettre ça une fois les évènements actuels passés tant le trajet est sublime…

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Galerie Photo.

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Une Semaine Hors des Pistes.

Une petite semaine dans la région des Angles

Une envie de prendre l’air frais, de repartir en pleine neige avec la Jeep, de passer dans des coins que je n’avais pas eu l’occasion d'explorer encore… Cette petite semaine aura été agréable, le temps d’être en famille, avec les deux petits loups et d’en profiter pour skier avec eux.

Cet article sera plus orienté sur la photo, car pas de réel tracé suivi, mais plus une découverte dans le rayonnement des Angles (Pyrénées Orientales)

Nous sommes sur la Départementale 118, l’été ici se dresse l’Aérodrome de la Llagone/ la Quillanne, base de départ des planeurs qui s’élancent pour observer la région vue du ciel, c’est un plateau qui permet d’observer l’horizon. Comme chaque été et chaque hiver c’est l’occasion d’observer le temps qui passe…

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Au détour de la route principale, c’est une petite piste enneigée qui nous ouvre ses portes, l’occasion d’aller se balader sur la neige et de rentrer dans les sous-bois. La fin de journée s’écoule, et la petite Laica finit par scruter l’horizon face aux montagnes.

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Le lendemain, après une journée avec les deux petits loups sur les pistes, je redescends vers le Lac de Matemale, encore une occasion de prendre quelques clichés et de s’évader entre piste et goudron et de s’aérer au bruit du vent entrelaçant les brindilles, branches et troncs. Une musique qui invite à la décompression, et à l’écoute de ses sens.

Un peu plus tard, ce sera la liaison entre Les Angles et Formiguère par les pistes qui sera exploitée, une piste fort sympathique, même si l’épaisseur de neige m’obligera à rebrousser chemin pour ne pas rester embourbé dedans… Il vaut mieux parfois ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre… 


Malgré tout on aura pris le temps d’un Thé et d’observer l’Église de Sainte Marie de Vallsera, une ruine d’église Romane de l’ancien Village de Vallsera qui fut décimé par la Peste Noire au XIVème, à moitié enneigé, le site dégage une ambiance particulière… 

Nous arrivons déjà à la fin de semaine, il est temps de rentrer… Ce fut l’occasion de tester cette monte de pneumatique sous la neige et de prendre l’air pendant cette période de Février 2020 annonciatrice de confinement… 

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Maxime Gandon Maxime Gandon

La Traversée des Alpes.

C’est un petit périple en dernière minute, de ceux qui font partie de l’improbable… Après une semaine intense de travail en Suisse dans le Valais, nous descendons avec quelques amis du côté de Saint-Paul de Vence ; après un départ tardif, arrêt du côté de Grenoble pour passer la nuit…

Le trajet via l’Autoroute se déroule correctement, un léger bruit de pompe de direction assistée se fait entendre à la sortie… A une centaine de mètre de l’Hotel, un arrêt au feu rouge, un panache de fumée blanche se dégage du capot, je perds la direction assistée. 

La Pompe vient de céder. La nuit à l’hôtel fut courte, entre recherche d’une pompe de rechange d’urgence, l’appel de copains dans le coin. C’est le lendemain que je pourrais constater les dégâts, le joint de l’arbre de la pompe a cédé. Le reste des copains descendent vers Saint-Paul, je ne peux pas davantage les retenir, et ça ne changera rien à la panne…

Pendant ce temps, toujours bloqué sur Grenoble, on essaye avec Alexandre et d’autres amis à lui d’adapter une pompe de XJ avec une poulie de SRT8 en lieu et place de ma pompe détruite. Je suis surpris par l’engagement de ces personnes que je n’avais jamais rencontrées hors des réseaux sociaux…

Les trois quart de la journée sont passés, la pompe ne part pas malgré tout nos efforts et toutes notre volonté. Je vais devoir continuer les 450 kms restant sans direction assistée…

5h plus tard, j’arrive enfin, il est temps de couper le contact, de prendre du repos, j’ai une grosse semaine pour régler ce soucis, et faire un gros nettoyage de fond…

La semaine passe, le remontage se fait avec les moyens du bord, la pompe a pris du retard, je me retrouve seul… Avec la possibilité de prendre 6 jours supplémentaires de vacances…

Il vient l’envie de partir remonter les Alpes pour remonter jusqu’à Bruxelles, on se fait un itinéraire sur le pouce, entre route et sentier ça devrait le faire… J’ai le minimum, à peine un duvet, un réchaud, un jerrican d’eau et une casserole.

Mon premier Stop se fera vers chez Tristan, un ami habitant vers Serres, dans les Hautes-Alpes proche du parc naturel régional des Baronnies Provençales, Le coin est superbe, le temps de se jeter un café, sortir mes deux petits loups et de repartir pour bivouaquer dans un lieu dont il a le secret.

Le coin est top, la nuit paisible, une nuit réparatrice.

Il est temps de repartir avec comme direction le Col du Parpaillon qui se trouve à 2637m d’Altitude entre les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes.

Le chemin n’est pas goudronné, ce qui est très appréciable et rare, nous y retrouvons une montagne intacte, avec quelques troupeaux en pâture, le moment d’une pause pour contempler l’immensité des Alpes.

Il est temps de continuer son trajet direction le Col de l’Izoard pour trouver notre prochain Bivouac vers le hameau du Laus, proche de la Cascade des Oules au pied du Pic de Rochebrune.

Ce sera une nuit dans le coffre de la Jeep avec mes deux compagnons de voyage. Le silence de la nuit interrompu par quelques hurlements de Loup, il n y a pas à dire, nous sommes bien dans les Alpes…

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Lors de ma descente vers La Grave, j’entends les deux petits Loups se coller à la vitre gauche, je jète un coup d’oeil qui me permet d’apercevoir un petit Renard qui n’était pas farouche en bord de route, je fais demi-tour dans l’espoir de voler un cliché. Ce fut inattendu, mais ce dernier m’a gratifié de sa présence une bonne dizaine de minutes…

Je continue ce crochet vers l’Alpes d’Huez, pour repartir ensuite en direction du Col du Galibier à 2642m et enchainer en direction de Valloire puis le Col de l’Iseran à 2764m avec un brouillard à couper au couteau… Je finirai par stopper ma route vers le Lac de la Sassière dans le brouillard pour passer la nuit…

Malheureusement le lendemain n’est pas beaucoup mieux, le brouillard ne se disperse malheureusement pas, ce qui oblige à réduire l’allure, et louper de superbes panoramas… néanmoins l’ascension des Arcs via le Villard s’avère vraiment superbe, à travers les chemins forestiers, tout y est paisible.

La redescende vers Bourg-Saint-Maurice se fait par la route à faible allure, on distingue à peine le capot… C’est une fois presque arrivé à Bourg que nous passons sous l’épaisse couche de brouillard, pour enchainer via la Départementale 925 vers le Lac de Roselend.

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C’est vers Flons que je retrouve Pierre possesseur du même véhicule que le mien, il se propose de me faire découvrir le Col de l’Arpettaz, pour redescendre au Col de l’Aravis, une piste non goudronnée qui elle aussi est magnifique, je ne suis vraiment pas déçu du voyage…

Nous terminerons par nous arrêter pour passer la nuit à Manigod, le lendemain étant mon dernier jour nous en profiterons pour rester dans le coin d’Annecy afin de profiter de la région.

C’est le coeur plein de souvenirs que je reprends la route vers Bruxelles, avec comme l’envie certaine de repartir, pour découvrir de nouveaux horizons…

Je remercie toutes les personnes que j’ai croisées pour leur gentillesse, leur assistance, les lieux qu’ils m’ont fait découvrir et les moments partagés…

Merci à vous.

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